Plan du site Aller au contenu

Grippe aviaire : la Loire Atlantique en « risque élevé »

Par arrêté ministériel publié au Journal officiel du 5 novembre 2020, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation a décidé de relever le niveau de risque de “modéré” à “élevé” dans les départements situés dans les deux principaux couloirs migratoires traversant le territoire dont la Loire-Atlantique fait partie.

Divers

Publié le mardi 17 novembre 2020

Par arrêté ministériel publié au Journal officiel du 5 novembre 2020, le Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation a décidé de relever le niveau de risque de “modéré” à “élevé” dans les départements situés dans les deux principaux couloirs migratoires traversant le territoire dont la Loire-Atlantique fait partie.

La France repasse en alerte “élevée” face au risque d’introduction d’un virus de la grippe aviaire “hautement pathogène H5N8” détecté sur deux cygnes aux Pays-Bas le 23 octobre. L’infection pourrait arriver dans le pays par les oiseaux migrateurs.

45 départements français sont traversés par des couloirs de migration et donc concernés par les restrictions, dont la Loire-Atlantique.

Les mesures

Depuis le vendredi 6 novembre, les mesures de prévention suivantes sont rendues obligatoires dans l’ensemble des départements classés en niveau “élevé”:

  • claustration ou mise sous filet des oiseaux/volailles afin d’éviter tout contact entre les volailles et les oiseaux sauvages ;
    Les élevages professionnels peuvent obtenir des dérogations après visite vétérinaire. Ils sont informés par leur groupement ou par la Direction départementale de la protection des populations (DDPP).
    En revanche les élevages non-commerciaux, c’est-à-dire les basses-cours détenues par les particuliers, doivent être confinés dans un bâtiment ou protégés par la pose de filets permettant d’empêcher tout contact entre les volailles et les oiseaux sauvages. Télécharger la brochure du Ministère chargé de l’agriculture sur les mesures de biosécurité dans les basses cours
  • interdiction de rassemblement d’oiseaux (exemples : concours, foires ou expositions) ;
  • interdiction de faire participer des oiseaux originaires de ces départements à des rassemblements organisés dans le reste du territoire ;
  • interdiction des transports et lâchers de gibiers à plumes ;
  • interdiction d’utilisation d’appelant.

Les mesures suivantes sont par ailleurs maintenues obligatoires sur tout le territoire :

  • surveillance clinique quotidienne dans les élevages commerciaux ;
  • interdiction des compétitions de pigeons voyageurs au départ ou à l’arrivée d’un département cité.

L’application de ces mesures est essentielle pour éviter l’installation ou la propagation de ce virus sur notre territoire et protéger les élevages contre le risque qu’il représente. Ce virus est en effet susceptible d’entraîner de fortes mortalités des volailles d’élevages, avec de lourdes conséquences économiques tant directes qu’indirectes (arrêt des exportations).

 

Contact
Direction départementale de la protection des populations / Services vétérinaires santé et protection animales
ddpp-sv-spa@loire-atlantique.gouv.fr
02 40 08 87 09

Partager cette page sur :