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Commémoration du 62e anniversaire du cessez-le-feu de la Guerre d’Algérie à Châteaubriant

Mardi 19 mars 2024, s'est tenue la Cérémonie commémorative du 62e anniversaire du cessez-le-feu de la Guerre d'Algérie au Monument aux morts de Châteaubriant.

Vie locale,  Vie municipale

Publié le mardi 19 mars 2024

Commémoration du 62e anniversaire du cessez-le-feu de la Guerre d’Algérie à Châteaubriant

Mardi 19 mars 2024, s’est tenue la Cérémonie commémorative du 62e anniversaire du cessez-le-feu de la Guerre d’Algérie au Monument aux morts de Châteaubriant.

 

Cette commémoration était présidée par M. Marc Makhlouf, sous-préfet de Châteaubriant-Ancenis, en présence de Dominique Flatet, représentant la municipalité de Châteaubriant, de Joseph Bernard, président de la FNACA de Saint-Etienne-de-Montluc, du Chef d’escadron Julien Balitch, Commandant la Compagnie de Gendarmerie de Châteaubriant, de Maxime Hupel, représentant Jean-Claude Raux, député.

À cette occasion la FNACA, association spécifique de tous ceux qui ont participé entre 1952 et 1962 à la guerre d’Algérie ou aux combats du Maroc ou de la Tunisie, avait adressé un message lu par M. Joseph Bernard.

Le message de Mme Patricia Mirallès, secrétaire d’État auprès du Ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens Combattants, a ensuite été lu par M. Marc Makhlouf.

Extrait :

Après le retour, après les sacrifices, après la mort des copains, les blessures reçues ou la mort infligée, vint pour ceux de 54 et de 62 un nouveau combat, celui de la reconnaissance. Ce qui est aujourd’hui une évidence, qu’ils avaient des droits sur nous, ne l’était pas à l’époque.

C’est aussi cela, la singularité du 19 mars : cette journée ne s’est pas imposée, elle a été conquise par ceux qui voulaient qu’une date vienne fixer l’hommage de la Nation, susciter le recueillement, honorer leurs morts et toutes les victimes. Notre pays a mis 50 ans à la leur accorder. Cette journée est celle d’une génération toute entière, de ces 26 000 morts qui ont donné leur vie pour la France, de ces 1 750 000 appelés et engagés qui ont donné un morceau de leur jeunesse à la Nation.

[…]

Nous réunir le 19 mars, c’est aussi faire écho à ce que l’histoire de France du vingtième siècle, par ses déchirures, porte de profondément tragique en elle.

Nous ne célébrons aujourd’hui ni victoire ni défaite militaire. L’issue de la guerre d’Algérie n’a pas été réglée par les armes.

Le chemin sur lequel la Nation s’est engagée est celui de la réconciliation des mémoires, à laquelle chacun doit participer, avec lucidité et honnêteté face aux faits. Ce chemin, long et difficile, mais nécessaire et salutaire, est aussi celui qui nous conduit vers une cohésion nationale consolidée. Car en reconnaissant sans a priori que des mémoires plurielles puissent exister et s’exprimer, c’est la France que nous grandissons, et son destin que nous construisons.

 

Puis, ce fut le temps du recueillement devant le Monument aux Morts, où une gerbe a été déposée par M. Joseph Bernard, puis par M. Marc Makhlouf. Les autorités ont ensuite salué les porte-drapeaux présents.

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