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Conditions de vie des habitants des villes moyennes dans les Pays de la Loire : Rapport INSEE

Châteaubriant fait partie des 22 villes moyennes des Pays de la Loire, elle est reconnue comme maillon intermédiaire entre les grandes agglomérations et les territoires moins denses.

Vie locale,  Vie municipale

Publié le jeudi 18 avril 2019

Conditions de vie des habitants des villes moyennes dans les Pays de la Loire : Rapport INSEE

Chaque année l’INSEE publie une étude sur les conditions de vie des habitants des villes moyennes des Pays de la Loire. Châteaubriant fait partie des 22 villes moyennes des Pays de la Loire, elle est reconnue comme maillon intermédiaire entre les grandes agglomérations et les territoires moins denses.

Plusieurs thématiques sont abordées, dans cette étude, afin de définir le niveau de vie des habitants.

Châteaubriant est tout d’abord présentée en tant que ville ayant une « fonction de centralité essentielle pour le territoire environnant » et l’obtention du label « Action Cœur de Ville »  « conforte le rôle moteur de développement de Châteaubriant ».

L’INSEE définit les conditions de vie des habitants par un taux de vulnérabilité calculé à partir de la distribution des niveaux de vie de l’ensemble de la population. Ce taux se traduit par un seuil de pauvreté correspondant à 1 015 euros net par mois.

Huit villes moyennes des Pays de la Loire sont répertoriées en position de fragilité concernant ce taux de pauvreté : Châteaubriant, Sablé-sur-Sarthe, Saumur, Fontenay-le-Comte, la Flèche et dans une moindre mesure Evron, Luçon et la Ferté-Bernard. Elles ont des taux entre 18% et 15% sachant que la moyenne française est de 17%.

L’étude explique ces chiffres par une offre de logements en parc social souvent plus abondante que dans les autres villes moyennes et pour 4 d’entre elles par un classement en quartier prioritaire : Châteaubriant, Fontenay-le-Comte, Sablé-sur-Sarthe et Saumur.

Châteaubriant a toujours répondu aux exigences de logements sociaux et le quartier de la Ville-aux-Roses jusqu’aux Pavillons du quartier Fleming a été désigné quartier prioritaire par l’Etat. Or, les populations éligibles au logement social ont des revenus faibles voire moyens. Le calcul du taux de pauvreté en est donc impacté. Toutefois, l’étude précise également que 58% des Castelbriantais sont propriétaires de leurs logements, ce qui est loin d’être le cas dans toutes les autres villes moyennes dites fragilisées.

Le taux de vulnérabilité s’explique aussi par le fait que les villes ayant une fonction de centralité représentent des bassins d’emplois dont les salariés ne résident pas toujours dans la ville centre. C’est le cas pour Châteaubriant. Ainsi, le panel des revenus fiscaux des catégories socio-professionnelles n’y est pas représenté dans son ensemble ce qui entraîne un manque de salaires avec des revenus supérieurs dans le calcul de ce taux.

La description des villes moyennes se poursuit par le critère du taux de chômage. Châteaubriant n’est pas citée en tant que secteur en difficulté car avec plus de 9 000 emplois sur la ville centre et un taux de chômage de 7 % au 4e trimestre 2018, la ville est en deçà de la moyenne des Pays de la Loire et de celle de la France qui est de 8,5%.

La ville n’est pas non plus nommée pour des difficultés concernant la composition de la cellule familiale notamment monoparentale, constituant selon l’étude, un facteur de vulnérabilité. Quant à la thématique des logements vacants, Châteaubriant est classée dans la moyenne des Pays de la Loire avec un taux de 10%. Les actions menées par la Municipalité en terme de logements vont dans le sens d’une réduction de la vacance à l’aune de la réhabilitation des logements situés dans les immeubles du 8 et 10 rue Aristide Briand. De plus, l’étude urbaine réalisée par la Ville et la Communauté de Communes en partenariat avec le bailleur social Habitat 44, sur le parc locatif social à la Ville-aux-Roses a eu pour objectif d’étudier la déconstruction de certains immeubles collectifs, de redimensionner les typologies des appartements et d’envisager des transferts/réhabilitations dans le périmètre « Action Cœur de Ville ». La Ville fait, d’ailleurs, de la rénovation des logements un des axes prioritaires de ce plan.

L’étude conclut que Châteaubriant, au même titre que les 4 autres villes moyennes reconnues « Action Cœur de Ville » porte des enjeux de développement essentiels pour leur territoire environnant.

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